3 jours, 30°C dans l’air, 20 dos cramoisis et 6 plongées par 14°C dans l’eau – c’est pô chaud le sud !
Samedi 16 juin
Tout débutât un samedi matin aux aurores : rendez-vous à 8h pour un départ pour le port !
Après moult déhanchements et twist pour enfiler les combis, nous voilà à 20 dans un semi rigide en partance pour « Le Liban« . Reposant par 30 à 36 m de fond, c’est l’épave d’un paquebot de 91 mètres de long, échoué en 1903. Une bouillasse monstre dans les premiers mètres perturbe fortement la visibilité mais passé ce cap, sous la thermoclim, le bateau (ou plutôt ce qui en reste) apparaît avec son (ou ses) gros mérous, poulpes, gorgones et castagnoles en pagaille.
Retour, déshabillage en règle, rangement des combis dans un conteneur non ventilé en plein cagnard (attention aux relents fétides de néoprène surchauffé), et départ pour le déjeuner : pâtes et boulette de viande !
L’après-midi, en partance pour « La pierre de Briançon » et sa ‘soi-disant’ grotte arc-en-ciel ! Beaucoup de vie avec langoustes, nudibranches et tuniciers pour les plus spectaculaires ! Et un tunnel pour cette grotte plutôt qu’un vrai trou comme on se serait attendu lors de du speech d’introduction ! Avec des explications dignes d’un état major, Christian G et Florence ont réussi à ne pas trouver ce tunnel et faire 500 km de capelé sous un soleil tapant alors que Joël, notre déboussolé attitré, à vaillamment montré toutes ses trouvailles à sa palanquée !
Le soir, véritable expédition pour atteindre le centre ville pour le dîner avec un quiproquo vers une seconde place des huiles…(sombre histoire Marseillaise) pour finalement voir le steack de thon s’évanouir vu l’heure tardive à laquelle nous avions passé commande …
Dimanche 17 juin
Dimanche matin, 8h encore, direction l’île du Planier pour l’épave du « Chaouen » ! Un transporteur d’agrumes : il coule le 21 février 1970 avec à son bord près de 640 tonnes. Son point le plus haut repose à 6 m alors que celui le plus bas est à 36 m. Sur les 6 m, on retrouve sa gigantesque ancre et sa carcasse, parsemée de bébé murènes, de poulpes. Des bancs de bars évoluent tout autour dans le bleu dont la visibilité devait bien être d’au moins 10 m.
A midi, patates au four avec du rôti de porc ! Petit retour le long des plages et des paillottes. Après avoir admiré l’enfilage de bas noirs filés d’Isabelle, on repart pour Les Moyades ! Magique ! Une visibilité encore meilleure, des castagnoles, certains ont croisé la route d’une rascasse et d’autres ont pu admirer les gorgones et éponges (enfin la majorité des plongeurs).
Le soir, deux groupes : un dînant une papillote de saumon bio à l’hôtel et un second qui ré-affronte la vie citadine marseillaise pour LE steak de thon ! Deuxième essai réussi ! A l’hôtel, discussion sur l’élection législative, deuxième tour oblige. En ville, non communiqué (et on ne veut pas savoir) !
Lundi 18 juin
Et nous voilà l’ultime jour avec pour le matin, l’Imperial du milieu ! Un petit fond jusqu’à 50 m foisonnant de vie avec mostelles, murènes, tapis de gorgones bleues…
Après ce plouf, deux intrépides, Robin et André, foncent en vain sur un poisson lune. Il s’est bien vite éloigné. Et nous rentrons pour une paella généreusement dispensée au Café du Fortin !
Dernière plongée sur le site « La grotte de corail » ! Mais sur le chemin, encore un poisson lune croise notre route et Valery (notre guide conducteur) nous emmène vers lui. Il passe sous le bateau et s’en va mollement vers le large. Nous repartons pour une vraie grotte avec ses ouvertures et ses passages sombres ! Un tapis de corail rouge recouvre les parois et on voit quelques nudibranches, une grosse murène, des poulpes et des castagnoles !
On rentre plein de merveilles du monde du silence dans les mirettes en ayant sauvé les loupiottes d’un pompier perdues lors de leur plongée nous précédant dans cette grotte ! Et pas une nénette sur leur bateau mais des biscotos costaux ! Avec un rdv donné en centre ville ! Dommage que ce soit le dernier jour !! Hein, les filles ?!?
Rinçage des bouteilles et empilage dans le camion : plombs, bouteilles et sacs et c’est le retour ! En train, camion ou encore voiture !
Merci à Valery qui nous fait voir une Méditerranée si foisonnante dans des lieux peu connus. Merci aux camionneurs pour la logistique et à l’ambiance de vacances qui a régné tout le long du séjour !
Aurélie